Ce projet s’inscrit dans la continuité des projets de déclassement des INB (Installation Nucléaire de base) nécessitant des mesures in situ de confirmation des atteintes des critères de dépollution radiologique
Suite à des essais de mesures réalisées avec deux types de spectromètres (NaI et GeHP), les inconvénients associés à la complexité de traitement des données méritent d’être solutionner face aux avantages de mise en œuvre in situ.
Dans la mesure où la sureté́ des réacteurs constitue l’un des objectifs majeurs des études nucléaires civiles actuellement menées, les expériences physiques qui permettent de progresser dans le sens d’une fiabilité́ accrue et d’une réduction des coûts d’exploitation ont un intérêt primordial. En particulier, elles sont indispensables à la qualification des formulaires de calcul neutronique, utilisés pour confirmer ou infirmer que les exigences de sûreté́ sont respectées dans les marges tolérées. Cette qualification implique la nécessité de fournir des résultats de mesure avec des incertitudes toujours mieux maitrisées et réduites.
L’incertitude attribuée au résultat de mesure est un élément clé́ qu’il convient de savoir quantifier. En premier lieu, il s’agit de maitriser l’évaluation de cette incertitude qui, dans le domaine de la physique des réacteurs en particulier, est aussi cruciale que la grandeur physique à laquelle elle est rattachée. En second lieu, il est nécessaire d’améliorer les techniques de mesure afin de réduire l’incertitude sur le résultat de mesure et de progresser sur l’interprétation des écarts calcul / expérience obtenus.